Pesto! ni une histoire de peste, ni envie de pester, juste Pesto pour la vie !

Voilà qui m’a rendue bête encore une fois. J’étais quasi sûre qu’on disait Pesto à cause (ou grâce) aux pignons de pin qu’il contient…Que nenni, on dit pesto, parce que le latin, ma bonne dame, encore lui, nous fait comprendre qu’au pilon on pistare, on broie, on foule (du pieds on foule, pas du pilon).

Alors maintenant que je sais ça, je me demande bien pourquoi je pensais aux pignons… le P sans doute?

Souvent aussi, je ne savais pas trop s’il fallait dire Pesto ou Pistou, les deux pour moi étant la même chose, seul le pesto me paraissait plus légitime du fait de son origine, l’Italie et Gênes en particulier…sauf que si effectivement pesto et pistou utilisent tous les deux un pilon et du basilic, l’un a des pignons l’autre pas.

Bon.

C’est l’été là non? on est déjà en juillet (ils le disent à la météo et ma pelouse confirme), et ça fait un bout que je me dis que vraiment j’adore la cuisine des pays du soleil, toute celle du bassin méditerranéen surtout… (Comment ça La Réunion c’est pas dans le bassin méditerranéen?). Non,mais c’est vrai, je suis toujours admirative de sa richesse, de ses parfums, de sa variété, patati patata, on en trouve aussi de la variété ailleurs, mais celle-ci me paraît plus facilement accessible.

Bref.

Je discute, je discute, la recette est tellement simple et pas longue, alors je meuble.

Tout marche à la poignée.

Deux poignées de belles feuilles de basilic, une poignée de pignons de pin, une gousse d’ail, de l’huile d’olive, une bonne tu peux, du parmeggiano, que tu râpes toi-même (une poignée).

Dans le bouquin de Jamie Oliver, il dit de passer un peu les pignons de pin au four, pour les chauffer sans les dorer, juste pour développer l’arôme. I did it.

Pendant ces courtes minutes et un peu plus, tu piles, tu broies, tu pestare les feuilles de basilic, avec un peu de sel et la gousse d’ail. (Tu peux aussi mixer, mais franchement, ça perd son charme et mon pestare ne serait plus adapté).

Ensuite, tu ajoutes les pignons chauds et tendres. Tu continues de broyer.

Là, tu ajoutes l’huile d’olive. Un peu de parmesan, de l’huile d’olive…et ainsi de suite jusqu’à obtenir la consistance que tu veux.

La difficulté après, c’est de trouver un truc pour accompagner…Enfin, je veux dire que pendant que mes pasta cuisaient, je me suis enfilé un bout de pain par ci, un autre par là…et que la difficulté, c’était de m’arrêter…

Vraiment, j’adore.

Tajine de Rougets, chermoula, citron confit…

J’ai trouvé un moyen flemme de ne pas me prendre le chou avec le clavier cassé.

Et puis je me suis dit aussi, que contre tout le gris de cet hiver, faudrait que je lutte avec plein de rouge. Pour l’hiver à venir aussi, même si, aujourd’hui encore, contrairement à d’autres régions, le bleu persistant nous fait totalement oublier le gris.

Alors, dimanche on était neuf, du coup j’ai trouvé 6 rougets.

(j’adore ce genre de phrase qui ne veut rien dire d’autre que l’absurde non-sens)

Tajine aux Rougets, Chermoula et citron confit…

Pour les courses, tu prends toute la liste marquée dessus. Comme on était bien plus de quatre, j’ai ôté du neuf les trois enfants, égale six, mais en fait douze, parce que un rouget c’est deux filets.

Mais quand même toi, tu te débrouilles pour être quatre ou alors fort(e) en maths (pas comme moi) pour la proportionnalité, tu vois?

(tout ça parce que ma grande avait une évaluation de maths, sans doute, je suis une fille influençable)

Bref, quand tu as fait tes courses, vas-y, branche la musique (oui, moi, je vire tout le monde sur la terrasse, et je branche la chaîne, hop,Frizzante, je sais que certain(e) connaissent 🙂

Prépare d’abord la Chermoula. Doit y avoir plusieurs façon de la faire car elle diffère de celle de la dernière recette de tajine, mais c’est une façon de relever la chair du poisson, donc…

Tu piles et tu mortiers, et tu mets de côté.

Si tu n’as pas encore épluché tes tomates, fais chauffer l’eau et pendant ce temps coupe ta/tes carottes en petits morceaux. Tu peux aussi déjà éplucher tes pommes de terre nouvelles et les débiter en petits cubes aussi. Et puis coupe enfin tes tomates.

Dans une casserole assez grande, tu fais chauffer l’huile d’olive et tu y verses l’oignon et la carotte pour les attendrir (environ dix mn feu moyen)

Il ne faut pas qu’ils brunissent.

Le citron confit que tu n’as pas oublié de couper aussi, tu l’ajoutes, avec deux càs de chermoula, les tomates et le fumet. (Bon, pour le fumet, j’ai utilisé celui de la marque jaune, parce que je n’ai pas de vrai fumet de poisson en stock).

Tu portes à ébullition, puis tu couvres en laissant mijoter 30 mn.

Enfin, tu verses les pommes de terres, encore dix min de cuisson, vérifies bien qu’elles sont tendres, les miennes étaient encore trop fermes…

C’est presque fini, et ça sent très bon chez toi.

Tu sors du réfrigérateur les filets de rougets, tu les badigeonnes d’un peu d’huile d’olive et de chermoula (pendant ce temps tu préchauffes ton four, position max du grill) et tu les disposes sur une plaque de cuisson huilée aussi (ou sur une feuille silicone c’est bien pratique, alors pourquoi pas aussi une feuille de cuisson, pas la peine d’en rajouter autant, d’huile!).

Tu assaisonnes, et tu fais griller 5 à 6 mn.

Dans la grande casserole, tu verses le reste de chermoula et les olives noires avec le citron confit restant. (oui, c’est pas marqué dans la recette, mais en fait, si tu as une moitié de citron confit, il te reste une autre moitié que tu mets, juste là.)

Si tu as de la chance d’avoir de grandes assiettes sombres, déposes-y les filets, et verses la sauce, j’imagine que le contraste des couleurs…

N’oublie pas la menthe du jardin et la coriandre, c’est de saison, émiette par dessus ce plat, c’est beau, c’est bon.

Ma photo ne rend pas justice mais j’ai aimé, beaucoup beaucoup…avec de la semoule de couscous, ou du boulghour, miam.

Nigel dans ma Kitchen! et tag…

On pourrait presque croire que c’est en vrai, non?
En fait, son livre est enfin arrivé après deux semaines d’attente…deux semaines avant d’entrer son appétit dans l’engrenage!
Et en anglais!
Oui, le livre n’est pas encore traduit et moi qui parle anglais comme une vache bretonne, c’était un défi!
D’autant plus que le vocabulaire culinaire n’est pas celui qu’on apprend au lycée, et pourtant c’est une super motivation! devraient y penser nos enseignants chéris!

Tiens, commençons:

Sausages with Salami and Lentils…Saucisses avec Salami et Lentilles…oui, je sais, c’est la partie la plus difficile!

Pour le reste, j’espère ne pas avoir fait d’erreur d’interprétation…en tout cas, un régal, ce fut.

2 oignons moyens/ 2 càs d’huile d’olive (généreuses dit-il)/ 2 cloves de garlic, ça j’ai adoré : 2 gousses d’ail/ un petit salami..euh ici, je n’avais que des tranches…6 ou 7 OZ une oz c’est une ounce, soient 28.35 g…j’ai résumé en 7*30 g et puis j’ai arrondi à 200 g!/ saucisses fraîches 3/4 de lb soient 3/4 de livre (1 livre c’est 500g) donc 450 g/ purée de tomates 1,3/4 de cup…1 cup j’ai pensé à 200 ml, donc 350g de purée de tomates./ lentils 150 g/ bay leaves, ce n’est pas quitter la baie ni autres voyages, c’est feuilles de laurier! j’ai trouvé ça joli aussi, il en faut 3!

Ensuite, il détaille toutes les étapes, j’aime bien, il explique même en combien de quartiers couper l’oignon!
Donc, tu pèles les oignons, tu coupes chacun d’eux de la tête à la racine « from tip to root« (pas mal non?) puis chaque moitié en 4 ou 5 pièces, morceaux.
Mettre l’huile à chauffer dans une casserole à fond épais (j’ai utilisé une grande et profonde sauteuse), ajouter les oignons et laisser fondre à température moyenne.

Pendant ce temps là, tu épluches l’ail que tu tranches finement.
Ajouter aux oignons et mélanger « stir » souvent.
Hop, je tourne la page…
Oh, la belle photo!
Je tourne encore la page…oh mon dieu une tarte au citron ensuite!
Pèles la fine peau du salami (chaque tranche c’est un peu long..) et coupes en fines allumettes « matchsticks« 

Ajouter aux oignons fondus et attendre un couple de minutes, pendant lequel le salami doit brunir un peu..moi c’est resté rose flashy..
Dans une casserole à fond anti adhésif (j’ai utilisé ma poêle en inox épais, je n’aime pas l’anti adhésif..) Faire colorer les saucisses sur toutes les faces (oui, une saucisse c’est rond, je sais, alors tu tournes souvent, et tu soupires..) mais c’est obligé de les cuire là il dit Nigel, alors on fait.

Mettre la purée de tomates dans les oignons, puis les lentilles (des lentilles sèches hein, pas déjà préparées, don’t worry, ça cuit vite ces choses là, pas de prétrempage!) et deux tasses d’eau (400 ml).

Bring to a boil.
Ah! apporte un bol?
Pff! portes à ébullition! tu sais pas lire ou quoi?
Enlèves les saucisses de la casserole et mets les avec cette sauce qui sent bon déjà, et le laurier, ne l’oublies pas..
Couvres « cover the pot with a lid » et laisse mijoter « gently » une demi heure, jusqu’à ce que les lentilles soient tendres.
Mélanges et assaisonnes avec du poivre noir.

You may find it needs little or no salt.
Enough for two with seconds.
Alors là j’ai fini par traduire « assez pour deux et un deuxième service… »

N’empêche, pour 5 j’ai tout multiplié par deux, et ce qui restait a été réchauffé le lendemain, accompagné d’un peu de semoule de couscous, eh ben, réchauffé c’est encore meilleur et c’est très très bon aussi avec du grain!
Nigel…merci!


A lime Tart…non, non, pas aujourd’hui!
Tiens, un bonus: Flo Makanai me demande de vous écrire 5 lignes à partir de la 5ème lignes de la 25ème page du livre que je lis…

« La chamane le suivit, la tête basse et l’esprit égaré, et constata que c’était toujours cette bonne vieille terre qui soutenait ses pieds. Mais elle ne sut s’il fallait s’en trouver soulagée ou déçue. D’un pas leste, l’homme s’approcha d’un cheval gris bleu qui semblait l’attendre, déjà sellé, l’enfourcha, le lança au galop et s’éloigna en direction du soleil couchant, déjà si bas dans le ciel qu’on l’aurait cru à portée de la main. »

Galsan Tschinag, « L’enfant élu », éditions Métailié.
Je ne l’ai pas fini, c’est en cours, c’est déjà très intéressant et instructif, ça se passe au XVIIIème siècle dans le Haut Altaï et en Chine…

Je passe le relais à Anso, Elodie, Murielle (si elle peut!)…

Ni Poule au Pot, ni Lait de Poule…

Parce que j’appelle mes filles Poulettes, et parce que le lait de coco, j’adore:

La Poule au lait, ça m’plaît!

Et puis, franchement, c’est une bonne façon de finir ses restes!

6 blancs de poulet (celui qui me demande la différence entre une poule et un poulet…)/ 1/2 poivron rouge/ 1/2 poivron jaune (des restes vous dis-je, si c’est vert c’est point dramatique)/ 2 oignons émincés/ 1/2 càs de gingembre en poudre/ 200ml de lait de coco (une boite)/ de l’huile d’olive.

Dans une sauteuse, ou grande poêle, faites revenir les oignons avec un filet d’huile d’olive, ils ne doivent pas roussir, juste devenir transparents.(5 mn). Réservez.

Découpez en fines lanières les poivrons (dés, cubes, triangles ça marche aussi), jetez les dans la poêle avec les oignons, faîtes fondre aussi, à feu doux.(10 mn).

Pendant ce temps, découpez en dés les filets de poulets, et ajoutez les aux légumes, faîtes revenir, cuire en somme, avec le gingembre saupoudré allègrement.

Puis, versez le lait de coco. Faites mijoter à feu doux encore 10 mn, maximum. Point.

Servez avec du riz, par exemple. ( et là, il sera cuit pendant la fin de cuisson de la Poule au Lait)

LE C.C.C. #1

Fête du Travail…alors, Repos (à moins que vous soyez allés manifester votre volonté de travailler, et là, ça marche aussi)

Le Cake Cumin Carotte, fait pour les Travailleurs…

C’est tellement facile, tellement moelleux, tellement bon, qu’on pourrait presque croire tout ce qu’on nous raconte…

Il vous faut: 2 belles carottes/ 1 pincée de cumin en poudre/ 200 g de beurre demi sel, mou/ 150 g de yaourt à la grecque (yaourt au chèvre quoi!)/ 250 g de farine T65/ 1 sachet de levure chimique (11 g)/ 3 oeufs/ Poivre.

Coupez en petits dés les carottes que vous mettrez à cuire dans l’eau bouillante assaisonnée de cumin, jusqu’à cuisson ferme, mais pas trop (pas molle, mais ferme, voyez?). Environ 15 mn dans l’eau bouillante je dirais.
Dans une jatte/ saladier/ cul de poule/ gros bol, lissez le beurre et le yaourt ensembles. (en fait, j’ai tout mis dans le robot, avec la feuille).

Ajoutez la moitié de la farine tamisée avec la levure, puis la moitié des oeufs battus, le reste de farine puis le reste des oeufs.

Enfin, jetez les carottes refroidies et égouttées dans cette pâte.

Mettez l’ensemble dans le réfrigérateur, le temps de préchauffer le four à 210°, ou plus, cela permettra le « choc thermique », le même que les madeleines..de se produire!

Enfin, vous enfournez (dans un moule silicone sans ajout de matière grasse ou dans un moule avec papier cuisson légèrement beurré), laissez cuire 5 mn à 210 puis baissez à 160°les 35 mn suivantes.

Laissez tiédir avant de démouler. Vous pouvez le manger tel que.

Mais comme c’est un jour férié, vous faîtes manger vos enfants plus tôt, vous laissez bien refroidir ce C.C.C. que de toute façon, ils n’aiment pas, les ingrats, vous les couchez tôt, parce que peut-être, pour une fois, vous suivrez le JT sur les chaînes publiques, et vous préparez un plateau télé.

Avec ce yaourt à la grecque ou celui que vous avez fait il y a deux jours dans votre yaourtière, au chèvre aussi, vous fouettez, façon crème fouettée, ajoutez une gousse d’ail bien écrasée, 3 ou 4 brins de ciboulettes coupés petits petits…

Dans le fonds de votre frigo, tiens, il reste une plaquette de truite fumée, alors vous roulez les tranches…

Un petit verre de Coteau du Layon

Voilà, vous faites trempette avec vos morceaux de cake, dans cette sauce toute fraîche, vous essayez de ne pas vous étrangler en écoutant les horreurs à la télé, et vous vous dites que vous avez de la chance, la vie est belle…

Non, on ne peut pas dire le contraire, ce serait indécent…
PS: celui qui est arrivé chez moi en recherchant sur goo***
« brun (!) de muguet vase fesses »
faudra qu’il m’explique…en fait non, c’est pas la peine!
Tiens, et puis tant qu’à faire, je la propose au concours de 750g .com