Voilà qui m’a rendue bête encore une fois. J’étais quasi sûre qu’on disait Pesto à cause (ou grâce) aux pignons de pin qu’il contient…Que nenni, on dit pesto, parce que le latin, ma bonne dame, encore lui, nous fait comprendre qu’au pilon on pistare, on broie, on foule (du pieds on foule, pas du pilon).
Alors maintenant que je sais ça, je me demande bien pourquoi je pensais aux pignons… le P sans doute?
Souvent aussi, je ne savais pas trop s’il fallait dire Pesto ou Pistou, les deux pour moi étant la même chose, seul le pesto me paraissait plus légitime du fait de son origine, l’Italie et Gênes en particulier…sauf que si effectivement pesto et pistou utilisent tous les deux un pilon et du basilic, l’un a des pignons l’autre pas.
Bon.
C’est l’été là non? on est déjà en juillet (ils le disent à la météo et ma pelouse confirme), et ça fait un bout que je me dis que vraiment j’adore la cuisine des pays du soleil, toute celle du bassin méditerranéen surtout… (Comment ça La Réunion c’est pas dans le bassin méditerranéen?). Non,mais c’est vrai, je suis toujours admirative de sa richesse, de ses parfums, de sa variété, patati patata, on en trouve aussi de la variété ailleurs, mais celle-ci me paraît plus facilement accessible.
Bref.
Je discute, je discute, la recette est tellement simple et pas longue, alors je meuble.
Tout marche à la poignée.
Deux poignées de belles feuilles de basilic, une poignée de pignons de pin, une gousse d’ail, de l’huile d’olive, une bonne tu peux, du parmeggiano, que tu râpes toi-même (une poignée).
Dans le bouquin de Jamie Oliver, il dit de passer un peu les pignons de pin au four, pour les chauffer sans les dorer, juste pour développer l’arôme. I did it.
Pendant ces courtes minutes et un peu plus, tu piles, tu broies, tu pestare les feuilles de basilic, avec un peu de sel et la gousse d’ail. (Tu peux aussi mixer, mais franchement, ça perd son charme et mon pestare ne serait plus adapté).
Ensuite, tu ajoutes les pignons chauds et tendres. Tu continues de broyer.
Là, tu ajoutes l’huile d’olive. Un peu de parmesan, de l’huile d’olive…et ainsi de suite jusqu’à obtenir la consistance que tu veux.
La difficulté après, c’est de trouver un truc pour accompagner…Enfin, je veux dire que pendant que mes pasta cuisaient, je me suis enfilé un bout de pain par ci, un autre par là…et que la difficulté, c’était de m’arrêter…
Vraiment, j’adore.