Cake au Citron Vert et aux graines de Pavot Bleu

En ce moment je planche…j’avais la ferme intention de faire quelques unes des merveilleuses recettes au chocolat proposées par « chocoolove« …mais le temps, les vacances,les enfants, le chat, les nuages et blablabla, j’ai pas fait comme je voulais! enfin, pas autant!
Tiens, quand même, je nourris les hôtes qui passent, les Zoutes de Breizh Kiss, dont vous ferez peut-être partie un jour, qui sait…
Alors, un zeste de tout frais,un avant goût de printemps, un instant de fraîcheur sur un palais à peine réveillé:

Le Cake au Citron Vert et aux graines de Pavot Bleu, ou le goût de l’herbe sous un ciel d’été!

Du livre de Thé de James Mac Nair et Andrew Moore (j’en parle et , vous savez, les Snickerdoodles)

250g de yaourt/ 60 g de graines de pavot/ 180 g de farine/ 2.5 càc de levure/ 120 g de beurre fondu demi sel, tiédi/ 170 g de sucre roux en poudre (c’te blague!)/ 2 oeufs comme toujours à température ambiante/ 30 g de zeste de citron vert (soient 6 à 8 citrons vert environ)/ 15 g de jus de citron frais/

et pour le glaçage: 90 g de sucre en poudre/ 60 g de jus de citron frais.

Tu verses tes yaourts dans un grand bol et tu mélanges avec les graines de pavot; tu laisses reposer 1 heure pour qu’ils s’imprègnent les uns des autres.
Tamise la farine et la levure.
Préchauffes le four à 180° et mets ta grille au milieu.
Dans le bol du robot ou dans une grande terrine, mélanges le beurre, le sucre, les oeuf, le zeste et le jus de citron et le yaourt aux graines de pavot.
Ajoutes en deux fois la farine et mélanges jusqu’à incorporation (brr, pas joli ce mot, je vais dire « mélanger intimement » c’est mieux!) totale.
Si tu as un moule en silicone, c’est facile, tu verses dedans.
Sinon, ben, tu beurres le moule, tu prends du papier cuisson , tu le chemises pour qu’il se colle au beurre, et tu verses.
Enfourne une heure.

Vérifie la cuisson.
Pour préparer l’indispensable glaçage qui donne le moelleux et le côté humide à ce cake, tu fais fondre à feu très doux le sucre dans le jus de citron, jusqu’à dissolution complète (« il ne doit rien rester »)
.

Ton cake encore chaud, tu l’assommes à coups de couteaux, mais non, pas de violence en cuisine, juste à la télé, tu incises en plusieurs endroits la croûte dorée de ton gâteau qui embaume, et avec un pinceau tu fais pénétrer le jus de citron chaud sur toute la surface du cake. Il ne doit rien rester (encoore? j’me répète!).
Laisse refroidir et va voir ton film.
Tu démoules ensuite, selon ton moule hein, du très facile presque trop puisqu’il n’y a plus de suspens, au démoulage périlleux à la lame de couteau mais bon, si tu as bien chemisé, il se déshabille tout seul comme un grand.

Et tu le remballes, hop, comme ça, dans un film alimentaire….Mmm, ça va tout te garder dedans...

Et tu attends quelques heures, voire une nuit, qu’il se repose à température ambiante, il n’en sera que meilleur.
En ensuite?

Il ne doit rien rester.
(pssst, Murielle, ça y est….)

Petites Madeleines, pour supporter l’Hiver

Elle n’a toujours pas de bosse ma Madeleine, mais je l’aime.

Elle est douce, elle est facile, elle ne demande qu’à se lever toute seule, sans levure, elle se marie bien aux petits matins frais ou au coin du feu, le soir avec la boisson chaude au miel et au citron.

Et puis, c’est simple, en trois tours de cuisson et me voilà avec de quoi faire plaisir au 26 camarades de classe de ma grande, à la place des bonbons pas bons…
Bon, j’exagère un peu, ce sont des minis madeleines, mais elles se mangent en deux bouchées… et ma plaque en fait 28 d’un coup.

Les Madeleines de 7 ans, pour ma grande, tourner 7 fois sa langue avant de croquer…

De cet excellentissime bouquin de petites recettes (« à l’heure du thé » de James Mac Nair et Andrew Moore), pas si petites qu’elles en ont l’air…
Vous vous souvenez des Snickerdoodles? allons, passons aux Madeleines à présent…
Dans ton armoire, tu prends du beurre (180 g) que tu fais fondre à feu doux.
Dans une jatte (j’aime ce mot, ça fait…d’antan!), tu mélanges 3 oeufs avec un jaune, 160 g de sucre de canne roux, et la pincée de sel si ton beurre n’est pas salé (ce qui n’est pas le cas du mien, oh my God!).

Tu fouettes, au mixeur ou au robot, sachant qu’il faut obtenir le blanchissement de l’appareil (celui des oeufs, pas le robot, il l’est déjà, blanc)
A côté, tu as préparé 240 g de farine T45, tamisée (mais bon, si tu oublies…)
Tu verses la moitié de cette farine dans les oeuf
s sucrés blanchis, tu mélanges à petite vitesse si tu restes au robot, puis tu fais glisser le beurre fondu.
Enfin, tu ajoutes le reste de farine et un arôme comme tu aimes, soit du citron, soit de la vanille…
Tu as presque fini là, tu te fais couler un café ou chauffer de l’eau pour le thé, histoire de.
Et tu mets ta terrine au frais minimum 30 minutes recouverte à même la pâte d’un film alimentaire.

Tu bois ton thé en feuilletant un livre, je viens de lire un mauvais polar, enfin un bon thriller mais pas très bien écrit, enfin, sans style, alors je te conseille plutôt ce trio de livres de Alba Pezone

Voilà. Tu ne tiens plus, ta fille de 7 ans te demandes si tu n’as pas bientôt fini…
Alors tu mets la pâte en poche à douille, avec un embout de plus de 5 mm, et tu remplis tes empreintes silicone si tu es comme moi une flemme pour tout ce qui est « beurrer le moule puis saupoudrer de farine, renverser pour enlever l’excédent)
Bref.
Tu enfournes à four préchauffé à 190 chaleur tournante (ou 200 si à gaz) pour 12 mn.
Elles ne feront pas de bosse tes Madeleines, mais elles gonfleront quand même…

 

Oh mais, bon sang, ne somme nous pas le jour des rois?
Mais si.
Comment? pas de brioche ou galette?
Mais non.
Tout vient à point à qui sait tattendre!

Bonne année les Gourmands! qu’elle vous soit aussi douce que ces Madeleines…