Ce matin, les Zôtes ont eu des restes.
Des restes de la journée d’hier où un déchaînement avait soudain saisi mes mains. Une tarte aux poires, des meringues (pas assez cuites) un gâteau de beurre. Non. LE gâteau de beurre. Avec l’ingrédient secret que je ne dévoilerai pas comme ça.Faudra venir goûter.
Puis le Goechtel (Gochtial) de mon amie. Celui de la recette secrete, totalement secrete, jamais écrite sur le net. Elle est venue avec, on l’a cuit dans le four qui sentait encore le beurre.
Bien sûr, y a autant d’ingrédient secret que de gâteau de beurre. Déjà, ici on dit souvent gâteau breton, ce qui pour moi ne veut rien dire. Le gâteau breton va du quatre quart au gâteau de beurre. En passant par le Far si on cherche la petite bête. Ce gâteau là, c’est gâteau de beurre du Finistère, centre, et basta.
Je connais deux ingrédients secrets. Ici, c’est celui de mon enfance, j’ai enfin retrouvé le goût du gâteau de beurre que je voulais, et sa texture surtout. Mais le lendemain. Faut laisser la gâteau se rassir un peu.
Il se conserve deux à trois semaines.
Autant dire, que je ne l’ai jamais fait, mais j’ai déjà goûté un gâteau de beurre de trois semaines.
C’est plus sec. C’est tout.
Alors, maintenant tu vas lire la recette et défaillir.
Mais faut ce qu’il faut.
Bien sûr, des bons produits. Du bon beurre, du sucre roux et de la bonne farine.
J’ai mis le disque de pâte dans un cercle en acier, sur une feuille de papier cuisson. Le métal permet cette croûte caramélisée, croquante…bon. J’arrête de te faire lanterner.
Ah oui, j’oubliais! Il se coupe en losange. Tu pars du bord du gatal avec ton couteau et tu coupes des lignes horizontales et puis après tu recroises et ça te fait des losanges. T’as pas le choix, sinon c’est sacrilège… 🙂
Bon appétit. (les meringues, c’est parce que j’avais 6 blancs, tu vois).