Pour le printemps, les bouchées Nois’Amandes.

Le jour où je saurais le temps qu’il va faire avec certitude toute une journée…c’est que je ne vivrai plus en Bretagne. Une minute c’est bleu, l’instant suivant c’est la grêle. Quelque chose à voir avec les giboulées de mars, … Lire la suite

Tarte au bout des doigts

le raisin de la raison

Est-ce bien utile, encore une recette de tarte?

Mais bon, belle -maman a dit « ben dis donc t’es rapide à faire un fond de tarte toi ».

C’est vrai que pour le coup, le respect du repos, nada. Je t’ai fait la boule en deux minutes chrono bon peut-être un peu plus.

Je te rappelle les règles de base pour moi, quand je n’ai pas envie ou le temps de peaufiner,  c’est du vite fait, et ça fonctionne surtout.

220 g de farine, 30 g de sucre, 125 g de beurre, et un peu d’eau froide.

Ça tu peux modifier en fonction de la taille de ton plat, le tout étant de garder les proportions. Tant pour tant matière sèche et beurre salé.

Pis tu peux mettre des épices, ou des graines. Enfin bref, faire TA tarte.

Dans le bol du robot avec la feuille et sinon dans le cul-de-poule et tes mimines, tu verses la farine et le sucre, et puis le beurre en cubes.

Tu sables. En gros, tu transformes tout ça façon plage de la barre d’Etel, poudre à gros grains et ocre.

C’est l’eau qui fait le liant. Vas-y, environ deux cuillerées à soupe d’eau.

sauver une photo avant la fin

Ta boule formée, tu l’étires avec ton rouleau, de la forme que tu veux, cette fois comme je ne trouve plus mon moule à tarte, j’ai fait un rectangle pour le moule qui me sert au futon d’habitude.

Y avait la compote qui restait de la veille (avec ce pommier Alexandre on a des pommes de quasi un kilo, alors faut le manger, les recycler, le recuire, les croquer….) et donc deux pommes Alexandre.

Tu devines la suite.

La compote écrasée au presse-purée, mise dans le fond de tarte, étalée du bout des doigts, c’est meilleur je crois.

Et puis dessus les énormes tranches de pommes.

Jean-Noël m’ayant offert un bocal de gelée/jus/sirop/coulis de raisin (derrière la maison, une vigne), j’ai fait couler dessus.

Ma tarte a rougi.

Sole basse, four préchauffé à 220 cette fois, 40 mn de cuisson.

Laisser refroidir.

On avait le croquant sans avoir le sec, on avait le café ou le thé qui allait bien avec.

C’était facilement bon.

bon, t'as pas fini oui avec tes photos?

Le matin…c’est PBK.

Tu vois, du matin, je ne suis pas. Il me faut un treuil.

J’en ai trois, en revanche, qui se lèvent comme des ressorts. C’est un truc incroyable ça. il n’y a pas de crépuscule du matin dans leur yeux, c’est tout de suite l’éveil total et intégral, comme si tu appuyais sur un interrupteur, enfin, là, on va dire un contacteur. Interrupteur de sommeil, contacteur d’éveil.

Alors, quand je fais le jus de fruits, pour eux en théorie, au fond, je mens. C’est moi qui en ai  besoin.

Ceci dit, j’avais commencé à faire ces jus, c’était pour lutter contre les microbes qui l’année d’avant avaient bien épuisé les troupes.

Et l’hiver dernier, entre le fait qu’ils grandissent et ces mixtures…un rhume ou deux. Je n’irais pas jusqu’à faire un amalgame, mais bon.

En fait, avec l’automne humide qui s’annonce, je suis repartie dans les potions magiques.

En revenant du marché l’autre jour, pour ceussent qui s’en souviennent, j’avais une betterave crue. Tu vois, on en trouve pas dans les supermarché les betteraves crues, ou rarement. C’est un légume que j’aime bien, cuite en morceaux avec des pommes, en salade.

Mais là.

Le goût est prononcé, il faut donc ne pas en abuser non plus. C’est sucré avec un léger goût de terre. (le premier qui me demande si j’ai déjà goûté la terre…)

Les pommes du jardin de belle maman, variété « Pigeonnet de Jerusalem »…jaunes, sucrées et juteuses, encore assez acidulées ce mois-ci.

Le kiwi, fruit de saison aussi, qui pousse très bien même en Bretagne nord…(à vrai dire, on a un plant à la maison, le mâle, il lui manque sa moitié femme…)

Enfin bref, tout ça pour dire que je fais le plein dès le matin, histoire de tenir au moins jusqu’à l’heure du car 🙂

Encore une photo truquée tu vas me dire. Je n’avais pas encore rechargé mon APN ce matin-là, cliché du téléphone, qui, à priori devrait servir surtout à téléphoner et figure toi que pas du tout en fait, c’est une de ses dernières fonctions …

Alors, pour les trois loulous et moi (l’homme est en général déjà parti)

  • 4pommes
  • 1 calot de betterave
  • 2 kiwis.

Oui, il faut une centrifugeuse, une bonne si possible (une qui se nettoie facilement pour ne pas te lasser tu vois), mais c’est un des achats que je ne regrette vraiment pas, je m’en sers depuis un an quasi tous les jours.

Tu n’épluche que la betterave et les kiwis. La pomme en morceaux et c’est tout. Moins de 5 mn montre en main.

C’est le PBK.

Parfois je fais PPK. (pommes/poires/kiwi).

Ça fait pas de mal de se faire du bien.

(là, il est 23h, je suis encore en pleine forme et surtout je regarde/écoute le concert de Grand Corps Malade sur France Ô. C’est chouette).

La Gelée comme une couverture…

Ce matin, nous étions totalement dans le coton.

Pas le coton confortable, celui qui est doux, non, le coton brouillard, comme après une nuit sans sommeil.

Nous avions des amis à la maison, nous étions ravis de les avoir, mais, j’avoue, je n’ai pas réussi à me lever avant eux. Tout ça pour dire qu’en descendant, la table du petit déj était déjà mise.

Mes petits pots de miel de tournesol et de framboisier (je te dis pas comment c’est bon le miel de framboisier, non, je te dis pas, sinon, y en n’aura plus) offerts par d’autres amis et terminés, reconvertis en pots de gelée, posés au milieu de la table.

Je l’ai faite il y a moins d’une semaine, et je ne savais pas quand l’entamer.

Ben voilà, commencée ce matin. (et presque finie ce soir) (pour un petit pot) (parce que j’en ai peu).

Eh ben, je vais te dire, cette gelée après une dure nuit, c’est du réconfort, une véritable couverture chauffante…

Tu vas rire (je t’autorise) mais c’est la première fois que je fais une gelée.

L’occasion fait le larron, j’avais encore quelques boîtes de groseilles et cassis de l’an dernier congelés. Fallait bien que je les utilise, vu que les nouveaux sont en train de rougir et grossir à main gauche dans le jardin. Tu verras, m’étonnerai que je ne fasse pas de photos de ces fruits si beaux.

Je n’aime pas spécialement les cassis et groseilles comme ça tout juste cueillis, ce qui n’est pas la cas des enfants, l’acidité ne leur fait pas peur, ni les taches, ah ah ah.

Bref, j’ai farfouillé sur le net, un peu le même principe partout, sauf au moment de fermer le pot plein, attendre 48h j’ai lu. Mais 48h chez moi, c’est risqué avec toutes les petites mains qui courent.

J’avais en gros 300g de mélange cassis/groseilles rouges et blanches.

J’ai, la veille, mis l’ensemble dans un fond d’eau à feu doux, pour que la peau éclate et que la pulpe puisse rendre son jus.

J’ai mis l’ensemble dans une passoire fine, au dessus d’un saladier, et j’ai laissé couler toute la nuit. Au matin j’ai un peu poussé avec la cuillère pour récupérer les dernières gouttes.

J’ai pesé ce qui me restait, et mis l’équivalent en sucres (restes de sucre, j’ai du roux en majorité et du blanc, pas de sucre à confiture, je n’aime pas).

Mis à feu moyen pour monter jusqu’à ébullition doucement, et une fois l’ébullition atteinte, 5 mn de cuisson. (j’ai lu de 3 à 5).

Et hop, j’ai rempli un pot de bonne maman et deux petits mignons de miel…

Je ne sais pas si les Zôtes y auront droit, faut que je négocie avec moi-même…ah ah.