Pour le printemps, les bouchées Nois’Amandes.

Le jour où je saurais le temps qu’il va faire avec certitude toute une journée…c’est que je ne vivrai plus en Bretagne. Une minute c’est bleu, l’instant suivant c’est la grêle. Quelque chose à voir avec les giboulées de mars, … Lire la suite

J’allais encore Oublier les Oublies…Pour la Photo.

Quoi, tu sais pas ce que c’est qu’une Oublie?

Bon, d’accord, c’est pas le nom exact, Au XIIIème  (Not in Paris, but the century) on disait « Oublies renforcées » (pour pas casser?).

Elles étaient vendues par des marchands ambulants (ben c’est ça, pour pas casser) qui s’installaient entre autres sur les parvis des églises. (Faut se souvenir que les églises, y avait du monde, on y mangeait sans doute autant qu’on y priait, ça devait être un sacré foutoir).

Au XVIème (pareil), c’est François qui était fan.

Tu as un doute?

Va voir chez Nawal, elle t’explique. Et je confirme avec les extraits ci-dessus, très flous, du plus gros livre de cuisine que j’ai à la maison, celui de S.G.Sender et Marcel Derrien sur « La grande histoire de la pâtisserie-confiserie française ».

Oui, je sais, y a deux bouquins, mais c’est une blague pour ma copine 🙂 (euh, et puis sur la bibli derrière, no comment).

Les gaufres, j’en fait souvent. C’est le goûter rapide, le plaisir du chocolat saupoudré dans les petits carrés, le sucre qui croustille sous la dent en même temps que le moelleux tiède t’envahit le palais.

Et depuis quelques mois, je fais la même recette, celle d’Heidrun, notre amie allemande repartie en Allemagne, non sans nous avoir fait cadeau d’un gaufrier. Celui qu’elle utilisait quand les enfants allaient chez elle jouer avec les siens…ils fabriquaient des gaufres vertes ou roses, j’espère vraiment qu’elle peut continuer à utiliser son esprit créatif no limit, à Hambourg…(Des parfums roses et des parfums verts qui sentent la cannelle?)

La recette est écrite de sa main, je te la mets telle que. Juste, cette fois j’ai modifié, je n’ai pas utilisé de Cannelle mais de la fève Tonka (celle de Natacha). Une demie, quasiment.

Le livre, c’est Michael Connolly, « Le verdict du plomb ». Faut lire du léger quand on attend la cuisson de la gaufre. Et puis j’aime bien Harry Bosch. Sauf que là, c’est pas avec Hieronymus, c’est avec Heller. L’avocat. Celui de « La défense Lincoln ».  J’aurais pu, pour rire, compter les polars qui sont dans la bibliothèque quand je l’ai rangée le week-end dernier, mais vraiment non, c’est indécent. Puis, je préfère faire croire que je lis des trucs intello. Parfois.

Ah oui.

Pour le concours, je choisis une autre photo.

J’ai pas pu m’empêcher. C’était trop tentant. Tous ces petits coeurs. Et la gaufre.

C’est bon, quand même. mmmmmm.

 

Les Fraises…

On ne peut pas s’en lasser n’est-ce pas?

En antipasto (avec du prosciutto fin, du parmesan frais, d’autres fruits en morceaux…) en marmelade, en confiture, en coulis, en jus de fruit avec d’autres (pommes, fraises oranges…) on peut même le faire en beurre à tartiner, paraît-il, mais pas sûre d’avoir envie d’essayer…

La façon de la cueillir directement sur place, la rincer rapidement, et la croquer, le plus simple est souvent le meilleur.

Ceci dit, comment résister à une

tarte aux fraises simplissime

qui mélange le croquant d’une pâte sablée, avec le doux si voluptueux d’une chantilly maison…

Fond de pâte à cuire à blanc 15 mn à 210 four préchauffé:

220g farine T55/ 30g sucre roux en poudre/ 125g de beurre demi-sel/ un peu d’eau.

Avec robot ou à la main, poser la farine et le sucre sur le plan de travail, creuser un puits et y poser les morceaux de beurre très froid coupés en morceaux. Faire du sable avec la farine et le beurre (frotter du bout des doigts puis frotter entre ses mains). Ajouter 2 à 3 càs d’eau froide, amalgamer en boule et « fraiser » la pâte. (avec la main écraser en poussant jusqu’à la base du poignet, c’est une bonne façon que tous les morceaux de beurre soient bien intégrés à la farine).

Mettre au frais environ 30 mn pour solidifier la pâte (pas trop longtemps non plus, sinon vous aurez l’obligation d’attendre qu’elle soit à nouveau malléable).

Etaler ensuite en un cercle de la taille de votre moule, en ajoutant ce qu’il faut pour les bords.

Si vous trouvez la pâte encore trop difficile à manipuler pour la mettre dans le moule, vous pouvez vous servir du rouleau à pâtisserie (enrouler la pâte autour et dérouler sur le moule).

Bien faire adhérer au fond et sur les bords (si vous avez le temps, vous pouvez pincer la pâte) ce pour éviter qu’elle ne s’effondre. Moi, ça ne marche pas toujours ;(.

Enfin bref.

Faire cuire donc.

Crème Chantilly (crème fouettée et sucrée)

Pendant ce temps, monter la crème fouettée. (300ml de crème fraîche liquide très froide/ 100g de sucre environ, moi j’en mets moins, et du roux en plus, mais le sucre glace sera du plus bel effet)

Impératif, un fouet, of course, mais aussi de la crème liquide très froide, pas du tout allégée, surtout, la matière grasse est indispensable pour la réussite de la crème.

Fouetter vitesse moyenne jusqu’à la formation de bulles nombreuses. Puis accélérer jusqu’aux becs d’oiseaux. Ajouter doucement le sucre.

Là, je goûte 🙂 faut bien, pour voir la texture et si j’ai assez sucré :).

Le fond est cuit (laisser refroidir), la crème montée, le reste est du plaisir pur.

Je me suis servie de la poche à douille avec l’embout cannelé, pour faire de petits monticules.

Et ensuite…tu poses les fraises as you like, mais joliment surtout…

Et puis toute façon, elle va durer 5 minutes, cette tarte…à peine le temps d’une photo…

La Crêpe Impériale

Que ceux qui croient encore aux vertus d’un régime, s’éloignent.

En ce qui me concerne, le régime, c’est profiter raisonnablement de tout un tas de bonnes choses.

Evidemment, si je dis que ces derniers temps, je me suis jetée sur une escalope de veau panée et que j’ai adoré,  ou encore un gratin de Lotte divin, qu’un ami a cuisiné, alors, à part y laisser un ongle en coupant vraiment maladroitement les oignons, je reste muette.

Enfin presque. « mmmm Chébon » a du me tomber de la bouche presque inconsidérément.

Et puis une malheureuse petite Pavlova…malheureuse car elle n’a pas fait long feu…

Bref…régime…euh…on parlait de quoi déjà?

Ah, oui, la Crêpe de l’Empereur.

C’est encore une du Kitchen aid, je n’ai rien changé, mais j’aurais bien modifié un truc quand même: ma poêle!

Elle colle, ma brav’ dam’, c’est pas commode!

Il te faut:

Quatre oeufs, 60 g de sucre, 85 g de beurre,  150 ml de lait, 100 g de farine T55, 75 g de raisins secs, cannelle ou autre épice qui te fait planer…

Tu sépares le blanc des jaunes, tu montes les blancs en neige ferme. Réserve.

Tu mets les jaunes avec le sucre et 60 g de beurre et tu fouettes; si tu n’as pas de KA, tu utilises un beurre pommade hein,  sinon tu auras des grumeaux.

Tu y ajoutes la farine et le lait. Ah oui, une pincée de sel si ton beurre n’est pas demi sel, j’oublie toujours ce détail ;).

Tu ajoutes à cet appareil les blancs neige, c’est beau, ça mousse.

Dans une toute petite casserole tu fais fondre le restant de beurre avec les raisins, réserve.

Et là, il te faut une poêle pas auto collante. La mienne l’est parce que je n’aime pas le téflon. Mais il existe la céramique, ça te coûtera un bras sans doute mais bon…

Bref, tu verses l’ensemble dans la crêpière, et tu fais dorer d’un côté pendant 4 minutes environ, et puis, délicatement tu retournes (en général, là, tu vois si tu as attendu assez longtemps eh eh eh).

Et tu recuits. C’est une bisCrêpe. Comme Bismarck? nan. Comme bis-cuit. Sauf que c’en est pas un.

Tu coupes en quartiers, tièdes, tu verses les raisins beurrés dessus et mmm…

Bon app les amis du printemps 😉 !

Salade Jolie, tadada dadam…

Juste pour le plaisir des couleurs…

Juste pour continuer l’ouverture des fleurs, celles qu’on a cru voir avant la neige ou les grands froids de mars.

On avait failli oublier que c’était l’hiver.

Mais en regardant mon plateau de fruits, ceux que je donne en jus aux enfants chaque matin, je me suis souvenue des groseilles du jardin…

Elles sont dans le congélateur, en plusieurs petites boites, je les avait rangées en me disant « quand on en aura marre de l’hiver… »

Voilà, j’en ai eu marre de l’hiver, j’appelle au soleil et à ses rayons qui te chauffent le dos. Je veux remettre mes lunettes de soleil, quitte à ressembler à une mouche.

Tenez mes chéris, aujourd’hui, le goûter, c’est une

salade de fruits, jolie jolie jolie…

Pour trois petits gourmands:

Une banane en rondelles, un kiwi en lamelles…

Une pomme et une poire en morceaux.

Et puis, une orange pelée à vif et deux cuillères à soupe de sucre roux.

Et les groseilles encore gelées, elles auront bien le temps de se réchauffer le temps de tout mélanger…

Il ne reste rien, rien que : « tu pourras en refaire maman, là tout de suite? »