Frichti? …de rien!

Bon.

L’homme ayant des tas de conseils de classe, et la voiture avec lui, impossible de faire les courses hebdomadaires…(en moto je peux encore aller chercher du chocolat, mais point du reste, ça ne rentre pas!)

Alors, j’ai pris les restes.

Au fond, les restes c’est ce que je préfère. Ce sont les trucs qu’on a pas jeté pour ne pas gâcher, ou bien, le trop superflu d’une recette imprécise. Ils permettent des associations différentes, auxquelles on ne pense pas au premier coup d’oeil.

Ainsi, il restait de la ricotta, une courgette, des pommes de terre vapeur, deux tranches de jambon de Bayonne, et des tomates d’un apéro précédent avec des amis.

Tu mets environ 20g de beurre dans la poêle. Tu laisses fondre et tu mets tes pomme-de-terre déjà cuite, en rondelles, le plus espacé possible (pour que chaque rondelle soit bien dorée…).

Tu laves la courgette sans l’éplucher et tu l’éminces en tranches fines au-dessus de la poêle.

Et puis, tu attends.

Feu moyen, le beurre rissole, la patate se bronze tranquille, la courgette fond. C’est cool, la méditerranée en moins.

Tu jettes un oeil dehors, tu vois le ciel bleu, tu viens de penser au soleil de la méditerranée, te resterait-il du thym frais? mais oui! alors, tu descends dans ton jardin (la la la…) pour y cueillir du thym.

Hop, sur les patates/courgettes et tant qu’à faire, un peu de poivre, un peu de sel, la cuillère à soupe de ricotta émiettée, et voilà, ça hume bon dans ta cuisine.

Un peu avant la fin, pour les réchauffer sans les exploser (dégommer, écrabouiller, éclater…tous les termes du fils de six ans peuvent y passer), toi tu dirais fendre, ou déchirer…tu poses quelques tomates olives, tu sais, les petites qui se croquent en été, et qui se vendent encore sous plastique à l’automne, mais c’est pas toi qui aurais acheté ça, non, mais bon, y en a.

Et puis, pour la couleur, quelques tranches de jambon de Bayonne, ça peut pas faire de mal. (tu peux les écharper à froid, elles).

Tu mesques un peu, pour mélanger les saveurs mais sans faire une bouillie, tu aimes goûter chaque morceau.

L’avantage? C’est vite fait, c’est vide frigo, c’est digeste, et en fait, c’est pas mauvais.

Et puis tu as presque l’impression d’avoir un arbre de Noël dans ton assiette.

Ça, je ne sais pas si ce n’est pas un peu effrayant…

Avec la PDT on peut TOUT faire #3

Je vais la jouer modeste…

La Pomme de terre, ce tubercule, ce féculent comme me l’a si adroitement fait remarquer Roréa (t’es où, au fait dis?) est tellement adaptable, apprivoisable, facile, que j’avais trop de choix devant moi à vous présenter.

J’aurais pu vous la faire en purée, rien de meilleur qu’une purée maison, aérienne, goûteuse avec un peu de muscade et de poivre…j’aurais pu vous la faire classe, en duchesse et tourbillons gratinés…

J’ai choisi le mode économique, nourrissant, bon pour la santé, un plat complet en quelques louches, qui plaît absolument même aux enfants, si.

La soupe du crocodile qui s’est roulé dans la boue*.

D’abord, vous envoyez vos enfants au jardin déterrer deux poireaux, ceux des semis de mai, qui poussent sans aucun effort, comme les carottes, que vous aurez juste repiqués une fois bien séparés pour éviter qu’ils s’entrelacent.

Ensuite, vous demandez à l’homme d’intervenir. Oui. Ici, l’homme fait bien mieux la soupe que moi. J’ai tendance à vouloir essayer des épices…qui passent plus ou moins bien!

L’homme a mis deux poireaux, trois carottes, un oignon (moi, j’aurais planté un clou de girofle mais non), le tout en tronçons, rincés de la terre du jardin, ET ce qui va donner l’onctuosité, le liant, le velouté à la soupe, l’indispensable pomme de terre. Trois, tiens, cette fois.

Il met l’ensemble dans une cocotte, noyé dans beaucoup d’eau (je dirais, un tiers de légumes, deux tiers d’eau)

Et cuisson de 30 minutes à frémissement.

Ensuite, je reprends la main.

J’aime le côté épais, alors je ne verse pas toute l’eau dans le mixeur.

D’ailleurs, je me méfie du mixeur..il est assez puissant pour que l’eau soulève le bouchon et tapisse mon mur, expérience faite.

Je remplis à moitié, avec les légumes et l’eau à ras de ceux ci et je mixe à toute petite vitesse, la main sur un torchon sur le bouchon.

Je verse dans un plat et je recommence l’opération.

Avec la louche, je vérifie la texture du breuvage. Je rajoute ou pas de l’eau.

Il reste alors encore un bon demi litre de bouillon dans le fond de la cocotte. Le jeter? jamais! le mettre dans une bouteille en verre, le laisser refroidir et le congeler..par exemple en prévision du risotto de Noël.

Prévoir quelques bonnes tartines de pain avec du beurre demi sel. Et de gros bols qui contiennent plein de soupe.

Ne pas faire schliurp avec la cuiller, vraiment non, en silence.

Et là, vrai de vrai, vous avez trois de vos légumes (et féculent, oui) sur cinq, vous n’avez pas déboursé beaucoup, vous avez chaud, quoi de mieux?

*: Vous voudriez bien savoir pourquoi, hein?

Tartelettes à la Noix

Dans la série Frigo vide, on peut aussi ajouter l’activité découpage du Mercredi!

Tartelettes à la Noix, bluffant de facilité!

C’est Marmitonne qui s’y plaît aujourd’hui:

Il vous faut:

Un emporte pièce cannelé ( celui des Rolling Scones #2, mais celui de la pâte à modeler de Gracianne aussi)

Pour la Pâte sablée, je n’avais plus assez de beurre, alors voilà:

200 g de farine

50 g de beurre (au lieu de 100)

2 càs d’huile de noix environ

(et donc pas beaucoup d’eau, vu que l’huile c’est humide)

Mélanger les ingrédients ensemble comme je l’ai dit hier, former la boule, abaisser assez finement la pâte.

Laisser Marmitonne découper, foncer des moules en silicone à empreinte tartelette.

La garniture:

Libre choix!

J’avais un reste d’allumettes de lardons, une bûche de fromage de chèvre, et des cerneaux de noix restants des fruits déguisés de Noël…

Dans les mini tartes, un morceaux de chèvre, surmonté de quelques lardons, et agrémenté d’un cerneau de Noix…

Marmitonne a adoré le faire!

En fait, j’ai fait seulement la moitié des 24 tartelettes avec la Noix, les autres sans car je ne savais pas si les marmitons aimeraient…

Enfourner 15 mn four préchauffé à 220°.

Bon, avec une salade et une dizaine en plus, cela aurait peut-être pu faire notre déjeuner, mais le goût de « trop peu » était vivace!

Tout a été englouti.

La prochaine fois version sucrée?

La Quiche qui n’attend pas…

Moui,

Jeu de mot pas très subtil, pour cette tarte, très facile, économique, et au Poireau…

La Quiche immédiate, pour ne pas poireauter plus longtemps…

Un fond de tarte:

Là, en plus j’ai fait une cuisson « à blanc » (c’est juste pour dire que le fond était précuit…)

POur ce faire:

250g de farine

125 g de beurre

Un peu d’eau,

Faîtes un creux dans la farine, ajoutez le beurre en petits morceaux, amalgamez pour obtenir un sorte de chapelure, puis avec l’eau, formez une boule souple et non collante.

Abaissez la pâte, placez là dans le moule, piquez avec une fourchette.

Recouvrez la pâte d’un papier sulfurisé en laissant dépasser les bords, et versez dessus le paquet de 500 g de haricots secs de basse qualité que vous reservez à cet usage.

Faîtes cuire dans le four préchauffé à 220°, 20 mn.

Pendant ce temps là, cuisson de la garniture

Il vous faut:

4 poireaux en fin de course, ou trois beaux tout neufs.

3 oignons

6 tranches de jambon cru

3 oeufs

20 cl de crème liquide ou autre liant diététique…

Coupez les poireaux en tronçons et faites les revenir avec les oignons émincés dans un fond d’huile d’olive, à feu doux, pour ne pas colorer.

Ajoutez 3 tranches émiettée de jambon, mélangez.

Quand le tout a bien fondu, prenez le fond de tarte cuit, recupérez les haricots avec le papier sulfurisé et gardez les pour la prochaine fois.

Mélangez les poireaux avec les oeufs battus avec la crème.

Versez l’ensemble sur le fond de tarte.

Décorez avec les tranches de jambon restantes et réenfournez pour 20 mn.

Vous pouvez mettre du fromage, mais cette quiche s’en passe.

C’est pourquoi elle n’a pas attendu les dernières photos du découpage et du garnissage , elle fut mangée plus vite que son ombre…

Fauchés à la tomate

Cuisine rapide, équilibrée pour gens fauchés (je ne parle même pas de ceux qui rêvent de l’Italie…)
Parlons « Sous », aujourd’hui:
Une boîte de tomates en dés (400g) vous avez? (1,08 € le kilo)
Du basilic, du romarin (frais ou déshydraté)

Un filet de saumon Sauvage surgelé (7€ le kilo)
2 échalotes émincées (1€ le kilo)
1 gousse d’ail dégermée…(je ne sais plus!)

Filet de saumon 15 mn au cuit vapeur

Minutes pendant lesquelles vous émincez, écrasez, pilonnez les aromates avec les échalotes et la gousse d’ail

Que vous arrosez d’un filet d’huile dans une petite casserole

Sur lesquels vous mettez le contenu de la boîte de tomates

Mijotez, mélangez, arrangez, servez avec du riz blanc.

Miam!

Et rêvez à l’Italie…

Pour moi, c’est d’abord une histoire d’architecture: je rêve de voir les colonnes, les statues, les peintures, les musées..

Et puis la langue, riche, colorée, rapide (c’est parce que je parle très trop vite!) cette langue que l’on entend dans quelques films comme ceux de Nikita Mikhalkov, « les Yeux Noirs »

Ou ces films de Nanni Moretti

Dans lesquels on se régale!