Nous avons une vainqueuse!
Lôlà a trouvé le nom de plat savoyard dont je vous parlais dans mon précédent billet:
Le Farçon!
Bravo Lôlà, Marcus a validé ta bonne réponse! et bravo Gracianne, tu as trouvé le nom des saucisses présentées dessus! je n’en savais pas autant il y a quelques semaines, même si Marcus m’avait déjà fait l’apologie de ce plat donc, absolument pas Rétais, depuis des mois voire plus (oui, en fait ça se compte en années maintenant cette histoire de blog et d’amitié!)
Nous avons donc eu la chance de goûter ce plat typique du Val d’Arly .
Si vous faites des recherches sur internet, quelques autres variantes existent, appétissantes elles aussi! plat qui mijote longtemps, à base de produits de la région, comme les Pormoniers (saucisses à base de viande de porc et de légumes, comme les blettes et les poireaux) et les Diots, saucisses savoyardes.
Le Farçon en lui même est le plat à base de pommes de terre râpées et parfumées aux raisins de Smyrne (et/ou pruneaux) et épices (muscade for example miam, j’adore) que l’on fait cuire au bain marie deux petites heures au moins, pendant la course autour de l’île de Ré.
Le moule à cheminée, dans lequel sont tassées les pommes de terre a un nom étrange, la Rabolire. Et on peut aussi le trouver sur internet (là)
Tiens, ça m’a donné envie de vous parler d’un autre plat savoyard 😉
Le Gâteau de Savoie! (et non pas Biscuit, puisqu’il ne cuit qu’en une fois)
Jolie histoire, qui explique la forme du moule (que je n’ai pas) avec une cheminée au milieu…
La recette, tellement simple!
100 g de farine T55 (ou45)
100 g de fécule de pomme de terre
250 g de sucre
6 oeufs.
Préchauffe ton four, 190°, grille en bas, chaleur statique.
Tu mets ton sucre dans un cul de poule, tu y ajoutes un oeuf entier, puis cinq jaunes et une càs d’eau.(tu mets les blancs dans un autre cul de poule)
Tu blanchis au fouet (électrique ou manuel, tu vois), longuement, ça doit gonfler et devenir mousse un peu.
Tu réserves.
Tu rinces ton (ou tes fouets/batteur) et tu montes les blancs en neige fermes.
Tu tamises la farine et la fécule ensemble.
Tu verses les blancs dans la préparation à base d’oeufs et de sucre et tu mélanges délicatement jusqu’à homogénéisation (ouf).
Puis tu ajoutes la farine/fécule. Et re homogénémachin.
Si tu as la chance d’avoir un vrai moule à gâteau de savoie, tu dois savoir qu’il faut le beurrer dans les règles avant de verser ton appareil. Sinon, comme moi, tu as peut-être un moule en silicone de 20 cm de diamètre, profond. Pas besoin de beurrer alors, hop, tu verses.
Et tu cuits. Entre 30 et 40 mn, pour moi ce fut 35.
Un pique planter in the middle et ressorti sec, le gatal est cuit.
Tu pose sur une volette et tu attends, vraiment, que ce soit froid avant d’ajouter si tu oses, un saupoudrage leger comme un nuage, de sucre glace.
J’ai osé.
Et j’ai mangé un nuage au nuage.
Sans regret. Tout juste si je n’aurais pas mis de confiture dessus. Mais bon, je cours depuis hier, alors…
Se nourrir de la Tête aux Pieds by Tifenn 
Juste pour voir, la prochaine fois, essaye de cette façon (recette pure et dure de chez moi, plus traditionnelle que celle-là, y’a pas) :
200 g de sucre – 4 oeufs (ou 3 s’ils sont très gros) – 80 g de fécule de pomme de terre – 20 g de farine – un peu de vanille (facultatif).
Tu blanchis le sucre et les jaunes d’oeufs (plus c’est blanc et mousseux, plus le gâteau monte). Tu ajoutes la fécule et la farine, la vanille (si tu y tiens) et les blancs en neige.
Tu préchauffes ton four à 130° chaleur traditionnelle. Tu enfournes, un cran en dessous du milieu, 20 mn à 130° puis 40 mn à 150° en surveillant bien. Moi, je fais d’abord 20 mn puis 10 et encore 10 à 150°, mais ça, c’est mon côté chipoteuse !
Ensuite, c’est tout pareil : tu démoules, tu laisses refroidir, tu saupoudres de sucre glace, tu dégustes et même après, tu peux monter sur ta balance parce que ton gâteau est tellement léger et vaporeux que ton pèse-personne pourrait se retrouver au bord de la dépression !
Haaaan, proportionnellement il est encore plus léger 😀 que de la fécule quasiment, dis donc!
Attends, imagine le repas qui tue: un farçon, un gâteau de savoie au dessert et une pavlova pour le café…si on ne s’envole pas avec ça!
Ouais… mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, à ce qu’il paraît.
Allez, envoie la pavlova qu’on fasse avancer la science !
La Pavlova? tu veux que je réédite l’article de janvier 2008 que je lui avais consacré? mais, mais, va falloir que je la refasse, je ne sais pas si je vais y survivre!
Merci aux cuisinières pour ces variantes d’un gâteau que j’aime beaucoup et que je ne savais pas trop faire. Mais l’âge aidant ( hiiiii……) et la patience avec ( mais qu’est-ce que je dis ???? )….Je commence à mieux m’y prendre avec celui-ci, donc on verra ça !
Fainéante je suis , très, mais curieuse, très, très, aussi, voilà pourquoi j’ai cherché le petit nom de ce grand plat qui vous a régalé, mesdames.
Lôlà
ah bon, vraiment ? le biscuit cuit en 2 fois ?
merci de l’info petite m’dam, je m’endormirai moins sotte…
(quel est le programme ce soir ? private joke…)
(il semblerai que tes deux dernières pics du bas n’apparaissent pas )
même trois!
je crois que c’est réparé! 😉
Clint et redford, no?
Et puis, georges, et les autres…et le mien 😉
Euh, et puis, ce sera : »les petits meurtres d’Agatha Christie » 😉
Je viens de voir le prix du moule, je ne savais pas que la ferblanterie avait rejoint le prix de l’or. Je me demande s’ils vont bien chez meilleurduchef.com
J’irai voir ça dans une vieille quincaillerie sur place.
Bon, pour le farçon, tout (enfin presque tout) est dans le choix de la pomme de terre. L’idéal, c’est la Bintje.
Enfin, pour la pavlova je crois que Christina (alias Mme Marcus) voudrait plutôt en goûter une à l’occasion. ;o)
Ahahah! la Pavlova! dommage, pas par la poste, faut revenir alors 😉
Il va s’en dire.
ah oui, le farçon !!! j’étais convaincue que c’était une potée le plat mystère…. Bon j’avoue maintenant que je sais ce que c’est ça me tente moins (…souvenir d’enfance de ces raisins secs mélangés au plat salé… faudrait peut être que je regoûte quand même !). Le gâteau par contre, hummmm !! parfait pour commencer l’hiver :p
Yes, une douceur pareille 😉
Bon, tu devrais quand même regoûter, même si ça n’a rien à voir avec le côté « sucré/salé » d’un tajine par exemple, c’est interessant et bon..et le lambrusco va étonnament bien avec…tu dois en avoir TOI du BON Lambrusco no? veinarde!
L’été dans le chalet de mes beaux-parents, ça l’fait aussi tu sais. 😉
me tente pas, me tente pas!
Pour le Lambrusco je chercherais….
L’été au chalet je te crois sur parole …. mais quel malheureusement j’ai pas le chalet 😉 !
ben, je vais me coucher moins bête ce soir!…merci!
C’est ce que je m’étais dit en mangeant ce plat aussi..et puis en fait, c’est décourageant, je crois que plein de plats me sont encore inconnus; je dors moins bête de savoir que j’ai encore des tas de trucs à tester 🙂
Ca c’est un dessert d’enfance pour moi. A tel point que je n’ai jamais ose me lancer, trop peur d’etre decue. Donc merci a toi et a Mme Marcus pour les conseils de cuisson.
Les desserts d’enfance, difficile d’y toucher…mais si tu le sais avant de le faire, alors la surprise sera peut-être bonne?
Ce billet est une mine entre la recette Tifenn et les conseils Marcus, le gâteau n’aura aucune chance ! de ne pas se faire dévorer…
Euh, c’est à ne pas tenter l’un après l’autre, hein, sinon, y a un perdant c’est sûr!
Je suis à la recherche d’une recette de farçon savoyard « gourre »
qui est à base de pomme de terre cru râpée, raisin secs, figues oeufs farine, mais cuit en boule dans un bouillon. Si vous l’avez j’e serai très heureuse; A bientôt
Merci